L'importance de la ventilation dans un poulailler industriel
En aviculture, les bâtiments statiques ont longtemps composé le parc français de l’élevage de la volaille de chair. De nos jours, les bâtiments dynamiques tendent à les supplanter. En effet, pour permettre un développement harmonieux des variétés aviaires actuelles et passer la barrière des analyses microbiologiques, il est nécessaire de maîtriser les circuits et les débits de ventilation.
Il existe plusieurs types d’extraction d’air utilisés dans les poulaillers dynamiques :
- Haute,
- Latérale,
- Bilatérale
En pignon.
Il n’est pas rare que deux modes de ventilation cohabitent dans un même poulailler :
- Une en phase de démarrage.
- Une autre en fin de lots avec des débits d’air plus importants.
Lors la réalisation du système de ventilation, la solution technique et les coûts d’investissement et de fonctionnement doivent être mesurés quant à leurs impacts sur la rentabilité de l’exploitation.
La ventilation en continu dans les poulaillers industriels
Jusqu’à très récemment, la ventilation dynamique se gérait encore en "tout ou rien" avec des débits minimums assurés par un doseur cyclique commandé selon le besoin des volailles.
Aujourd’hui, des ventilateurs équipés de moteurs à commutation électronique sont apparus sur le marché. Ces appareils peuvent fonctionner à tous les régimes et consomment peu d’énergie.
Ainsi, les volailles sont ventilées en permanence dès le plus jeune âge grâce à l’utilisation d’échangeurs et de récupérateurs de chaleur.
Ce nouveau type de ventilateurs remplace avantageusement les anciens modèles en phase de démarrage tandis que des turbines de grosse capacité, moins coûteuses à l’achat, peuvent assurer les débits importants de fin de lot.
La gestion des entrées d'air
Pour obtenir un circuit d’air performant dans un poulailler, le bâtiment doit être étanche et les entrées d’air bien gérées. Il faut veiller à respecter la hauteur et la forme des entrées d’air et s’assurer de l’absence d’obstacles dans la veine d’air.
Afin d'assurer les faibles débits de renouvellement, des trappes fractionnées à jet dirigeable sont utilisées. Une ouverture décalée des volets permet à l’air de se réchauffer en lui donnant plus de dynamique.
Pour atteindre un renouvellement de 10 000 m³/h, il est préférable de n’ouvrir qu’une seule trappe sur les trois pour maintenir un flux d’air assez dense tout en ayant une vitesse suffisante (6 m/s).
Les boîtiers de régulation et les capteurs
La ventilation de précision n’existerait pas sans les boîtiers de régulation qui analysent les informations provenant des différents capteurs avant de renvoyer des ordres aux différents organes de gestion du bâtiment.
Ainsi, les capteurs sont massivement utilisés dans les bâtiments dynamiques de l’élevage aviaire pour mesurer en continu :
- Température,
- Hygrométrie relative,
- Pression atmosphérique,
- Teneur en gaz carbonique, etc.
Toutes ces informations sont accessibles avec un smartphone ou une tablette, modernité oblige...
Au-delà de la précision apportée dans le suivi des étapes de production, ces techniques de gestion en continu permettent une plus grande réactivité et un confort de travail certain. La société HAS, spécialisée dans le traitement de l’air industriel, est à même de vous conseiller et de définir avec vous la meilleure solution technique et financière pour votre installation.
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