Les entreprises de plus en plus préoccupées par la qualité de l'air
Nous passons environ 80 % de notre temps en vase clos dont une bonne partie sur notre lieu de travail. Et chaque spécialiste de la diffusion d'air l'affirme : le taux d’absentéisme, la qualité de concentration et plus généralement le bien-être sont liés directement et de façon démontrée à la qualité de l’air intérieur d’une entreprise.
La qualité de l'air dans l'entreprise a une réelle incidence sur la santé
La mauvaise qualité de l’air intérieur a un impact sur la santé et est facteur de fatigue, de maux de tête, de vertiges voire même de manifestations allergiques et d’asthme.
Au-delà de l’influence directe de la qualité de l’air sur la santé et le bien-être des employés, les enjeux économiques pour les entreprises sont très importants et on estime à environ 19 milliards le coût de la piètre qualité de l’air rien qu’en France.
C’est pourquoi la surveillance de la qualité et le filtrage de l’air sont devenus aujourd’hui des enjeux majeurs au sein des habitations, des entreprises, des lieux publics et des collectivités locales.
La pollution de l’air est liée en grande partie aux microparticules
La présence de particules de toutes sortes et de toutes tailles, physico-chimiques ou naturelles, dégrade la qualité de l'air intérieur. Les principales sources de dégradation sont les suivantes :
- pesticides, amiante, formaldéhyde, etc., (source chimique),
- trafic automobile, tabac, chauffage, encens, etc., (source physico-chimique),
- moisissures, bactéries, virus, pollens, etc., (source naturelles).
Ces particules, une fois installées dans un milieu confiné, ont tendance à y rester. Le traitement curatif est souvent assez lourd et l’impact sur la qualité du travail et la santé s’en ressent. Les entreprises font de nos jours le choix de l’action préventive, plus efficace selon l’adage bien connu : « mieux vaut prévenir que guérir ».
La solution par le filtrage de l’air
La filtration de l'air est devenue un enjeu majeur tant pour les activités professionnelles et le réseau de ventilation industriel que pour l’habitation et les lieux publics.
Les systèmes de filtrage seront choisis en fonction du type d’activité et des usages. En effet, ceux-ci seront configurés dans certains cas pour filtrer plus de 99,99 % des particules comme dans les laboratoires, les blocs opératoires ou les salles blanches tandis qu’une filtration plus légère sera généralement utilisée pour les bureaux ou les bâtiments industriels classiques.
Les coûts de mise en œuvre et la consommation énergétique ne seront bien évidemment pas les mêmes et influeront sur le choix du type de filtration.
La norme européenne EN 779-2012 définit les trois grandes catégories de filtres :
- F7 à F9 pour le traitement des particules fines,
- M5 à M6 pour les moyennes,
- G1 à G4 pour les plus grosses.
Les entreprises font face à des enjeux majeurs de santé publique et de productivité et doivent donc effectuer un arbitrage entre d’une part, coût de mise en œuvre et consommation énergétique, et d’autre part, gain de productivité, impact sur la santé et bien-être au travail.
L’utilisation d’un réseau de ventilation par gaines de climatisation textiles permet un meilleur contrôle de la qualité de l’air. En effet, l’entretien des gaines tissus est facilité par rapport à des réseaux galvanisés par exemple, cela permet un démontage plus aisé et donc une maintenance régulière. La désinfection des réseaux complets de façon périodique permet alors de garantir une qualité de l’air optimale.
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