La réglementation pour la ventilation dans l'industrie agroalimentaire
Dans l’industrie agroalimentaire, la sécurité du public et des employés est un enjeu majeur lié notamment à la salubrité des équipements. La réglementation est particulièrement stricte concernant les inspections et le nettoyage de tous les équipements et notamment des systèmes de ventilations et de climatisation et en particulier de chaque gaine textile.
Face aux nombreux procédés mis en œuvre dans l’industrie agroalimentaire allant du stockage à la cuisson des aliments en passant par la préparation des plats prêts-à-manger, le contrôle et la gestion des bio-aérosols et de leurs moyens de transport et des risques incendie sont indispensables.
Le danger : les micro-organismes aériens et les aéro-contaminants
Provenant ou constitués d’organismes vivants, les aéro-contaminants ou bio-aérosols sont des particules qui peuvent abriter des agents pathogènes comme des virus, des bactéries, des pollens et des champignons (moisissures, levures, etc.).
Ils compromettent la qualité de l’air ambiant, peuvent nuire à la santé des travailleurs et avoir des conséquences graves sur la qualité de la production.
La prolifération des bio-aérosols
Les micro-organismes peuvent proliférer dans des endroits inattendus comme les roues de transpalettes et de chariots élévateurs qui passent sur des flaques stagnantes d’eau ou de produits liquides ainsi que dans l’eau de condensation des unités de climatisation.
Les micro-organismes se déplacent dans les bâtiments au gré des flux d’air produits par l’activité industrielle. Le transport par voie aérienne des particules dépend de leur taille, de leur vitesse de déplacement, de leur propriété et du type de procédé mis en œuvre.
Cependant, dans des conditions contrôlées, les turbulences présentent dans le système de ventilation empêchent le transfert et la survie des bio-aérosols.
En particulier, les normes en matière d’hygiène et de sécurité imposent de prévoir la construction de salles filtrées à pression positive pour les endroits sensibles.
Émissions de graisses ou de fumées de cuisson et risques incendie
Sur les lieux de travail, les vapeurs, les fumées grasses et les émissions liées à la cuisson des aliments doivent être captés par le biais de hottes de ventilation dotées de systèmes à suppression incendie.
Les hottes et les endroits à risque classés K doivent être équipés de systèmes de ventilation et de contrôle incendie selon la norme NFPA 96.
De même, les zones d’accumulation de poussière seront proscrites dans le réseau de ventilation et des gaines souples classées M0, M1 ou M2 seront utilisées selon le cas pour prévenir le risque incendie.
Contrôle et gestion des risques
Dans l’industrie agroalimentaire, le contrôle et la limitation de la propagation des microcontaminants et la prise en compte du risque incendie imposent l’utilisation d’outils spécifiques afin d’améliorer fiabilité et la sécurité des systèmes.
Ainsi, des collecteurs de brouillard d'huile servent pour le filtrage des émissions issues des cuisines commerciales tandis que ceux à cartouche sont préconisés pour filtrer les poussières sèches.
Parmi les solutions qui sont utilisées afin de garantir la sécurité sanitaire, on peut citer les hottes et les conduits sans saillis ni rebords, les préfiltres cycloniques, les revêtements de peinture aux normes FDA et les surfaces en acier inoxydable (2B+).
L’installation d’évents de déflagration dans les collecteurs et l’utilisation de filtres à cartouche ignifuge sont recommandées pour la collecte et le traitement des poussières inflammables.
Concernant le système de ventilation ou de climatisation, il faut démonter et faire nettoyer régulièrement les gaines souples par des professionnels de la gaine textile comme H.A.S. , afin d’éviter les incendies et les risques de contamination de l’air.
Notre équipe se tient à votre disposition pour définir le rythme des opérations de maintenance afin de garantir la sécurité de votre exploitation.
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